Le brusque départ de son petit logement fut un bouleversement pour chacun de nous. Finies pour nous les virées mensuelles à Lunéville, les visites avec elle dans les Vosges. C’était triste de la voir diminuée, elle si altruiste, visitant des connaissances dans les EHPAD, leur apportant une part de tarte maison ou de gâteau confectionné toujours avec amour. Préparant avec cœur chaque semaine des repas équilibrés, pour ceux qu’elle appelait « les clochards », c’est-à-dire des gens sans le minimum de ressources ou de chaleur, organisé par la paroisse et dont la plupart des produits étaient fournis par la Banque Alimentaire.
C’était pénible de la voir diminuée, et petit à petit, même de ne plus nous reconnaître...