Categorie Méditation

Quelques témoignages…

La famille DAPOZZO, émigrée d’Italie, est arrivée en France pour le travail en région parisienne. Elle reçut un jour une invitation pour une fête de Noël de la part d’une église évangélique de leur nouveau lieu d’habitation, et prit aussi contact avec l’évangile. Plus tard, elle ouvrit son foyer pour des réunions hebdomadaires.
L’un des fils de cette famille était réfractaire à ces rencontres. Un jour, la maman lui parla avec insistances (Ah, les mamas !), essayant de le persuader de son besoin du Christ. Excédé, ce jeune-homme poussa sa mère violemment et elle s’écrasa littéralement contre la baignoire de la salle de bain et se fractura le bras.
Il fut alors décidé de ne plus lui parler de cela...

Souvenir d’enfance (3)

J’espère que vous ne serez pas trop fatigué si je vous parle encore de souvenirs d’enfance.

Après Monsieur Michel, ce fut Monsieur SPONCET. Ah, quel homme, cet instituteur ! Tellement pratique, pragmatique. Pour apprendre ce que c’est que 100 mètres, rien de mieux que de prendre une chaîne d’arpenteur de 10 mètres, et de faire une sortie. Deux gamins chargés de tracer 10 fois les 10 mètres, et maintenant nous allons faire une course chronométrée de 100 m. A vos marques, prêt, partez…

Une leçon d’histoire locale, pas de problèmes, en avant. Nous voici au château de Lunéville, fait construire par le duc Léopold au XVIIIe siècle et dont le dernier locataire fut le duc Stanislas LECZINSKI, roi de Pologne détrôné, qui mourut en Janvier 1766...

Souvenirs d’enfance (2)

Vous m’avez suivi dans la forêt, la promenade était ravigotante, n’est-ce pas ? Acceptez-vous de me suivre à l’école primaire à nouveau ? Vous êtes vraiment sympathique. Merci !
Ça y est ! Hélas, les deux années avec Monsieur Renard sont écoulées. Cet homme sympathique et chaleureux. Le suivant sera-t-il aussi sympathique ? C’est Monsieur Michel qui me paraît austère, qui, comme dit ma mère « ne rit que quand il se brûle ». Ça promet, j’ai vraiment mangé mon pain blanc, le pain dur va arriver… Aïe, mes dents !
Il nous fait bosser ce Monsieur Michel, qui n’a pas perdu son chat (Ah, pardon : c’est la mère Michel) pas drôle pour deux sous. « Quand faut y aller, faut y aller », « marche…ou marche...

Le geai avertit du danger

« Tu aimes la nature ? », me dit un jeune en me taquinant. Et à ma réponse positive (je suis tombé dans son piège !), il me dit : « Eh, bien, tu n’es rancunier », sous-entendu : « Pourtant, elle ne t’a pas gâté. » Cette remarque faussement amusante a fait joindre mon rire à son sourire, ne sachant pas comment j’allais réagir.

En ce dimanche de confinement, entre 2 coups de téléphone, je me détends en lisant « Mes plus belles histoires d’animaux » de Jacques TREMOLIN de chez France Loisirs. Un animal retient particulièrement mon attention : le GEAI. J’apprends qu’il se nourrit de glands et vit bien sûr là où il y’a des chênes, que tout fait peur aux geais, et tout les met en colère...

La foi, petite et grande

En ce nouveau dimanche de confinement (15 novembre), je me penche sur un sujet qui m’interpelle : celui de la Foi. Jésus dans les évangiles parle souvent de « gens de peu de foi ».
Matthieu 8v26 : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » (Darby dira petite foi).
C’est dans la tempête, face à la crainte des disciples qui le réveillent : « Alors, il se leva, menaça les vents et la mer et il y eut un grand calme. »
Dans ce cas, leur manque de confiance dans le Seigneur les a conduits à la crainte.
Matthieu 14 v 30,31 : « Voyant que le vent était fort, (Pierre) eut peur et comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria : Seigneur sauve-moi.  Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Lorsque Pierre...

Souvenir d’enfance

Le Confinement se veut peut-être utile ; il nous permet de faire le point, de nous souvenir…

Curieusement, je pensais aux instituteurs qui ont bercé ma petite enfance jusqu’à ma préadolescence, puisque je suis allé à l’école primaire jusqu’au certificat d’études.

J’ai le souvenir de cette gentille maîtresse de l’école maternelle du Faubourg de Nancy (« le faubourg » comme on disait alors … actuellement : Avenue du Général de Gaulle). Un camarade était absent en cette période de guerre et de fréquents bombardements, la solidarité était plus grande. On s’inquiétait de l’autre. La maîtresse apprit qu’il était malade. Aussitôt elle demanda que tous ceux qui le pouvaient puissent lui faire un cadeau...

Amener son père au Seigneur (10)

La suite de la mission ne fut qu’un éblouissement. En ramenant mes parents, j’offris à papa le livre de René Pache « L’Au-Delà ». La Bible ne nous dit-elle pas : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. », Amos 4 :12. Je viens de recevoir un appel téléphonique :
-Vous n’étiez à Chaumont il y a de nombreuses années ?
-Si, j’y étais il y a 40 ans.
-Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi mais j’ai parfois participé à vos réunions.
Si je me souviens de lui ? Parfaitement ! Un fraudeur, un peu moqueur qui est venu un dimanche après-midi, pour la première fois, avec 2 ou 3 copains… et une bouteille de champagne qu’il a ouvert pendant que je prêchais (que voulez-vous, Chaumont c’est la Champagne.) et les jeunes se passaient la bouteille à la régalade...

Amener son père au Seigneur (9)

Après les pleurs, l’allégresse…
Ah, que l’attente fut longue !!! Ecole bénie de la patience car ce qui avait motivé la venue de papa n’était pas une recherche spirituelle spéciale, mais plutôt le désir que l’on prie pour lui afin de donner un coup de pouce à la médecine qui ne parvenait pas à stopper la maladie.
Ça y est, c’est l’heure de la réunion. Mon égo me dit : « pourvu qu’il y ait du monde, que nous n’ayons pas l’air trop ridicule… » (traduisez : aux yeux de papa).
Ouf ! Bonne surprise… Notre modeste salle de 50m2 est bien remplie. Il y a même un nouveau : Patrick, dont l’affiche située en face de son bureau l’a interpelée. Ce jeune homme deviendra par la suite notre pianiste...

Amener son père au Seigneur (8)

Quand donc l’ai-je rencontré ? Serait-ce à une rencontre de pasteurs ? Impossible de m’en rappeler et pourtant cet homme, Samuel HATZAKORTZIAN, un pasteur d’origine arménienne, marié à Dorothée, une Suissesse, m’avait impressionné par la clarté de ses explications bibliques. Je m’étais abonné à sa revue « Compassion » et acheté quelques cassettes appréciées.
Or, alors que je prenais pour une des rares fois le train pour me rendre à une rencontre pastorale, surprise à Joinville me semble-t-il, le voilà qui entre dans … mon wagon et nous faisons un bout de voyage ensemble, nous étant reconnus.
– Accepteriez-vous de venir faire une mission de quelques jours à Chaumont, sachant qu’il aurait un maigre auditoire et un long trajet à faire ?
Il me surprit agréab...

Amener son père au Seigneur (7)

Mes lectures matinales de la Bible m’invitent à réfléchir sur la sagesse.

Proverbe 7v4 : « Dis à la sagesse : tu es ma sœur ! Et appelle l’intelligence ton ami ». Proverbe 9v10 : « le commencement de la sagesse c’est la crainte de l’éternel ». Il faut beaucoup de sagesse pour amener un proche à s’approcher du seigneur.

Jeune chrétien ayant découvert un sens à ma vie, ma vocation, rempli des assurances offertes par Jésus-Christ dans la Parole, j’avais le grand désir que mon père en particulier puisse aussi recevoir cette Paix du pardon des péchés, et cette assurance de la vie Eternelle.
1 Corinthiens 5v21 : « Celui qui n’a point connu le péché, Il (Jésus) l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »
2 Corinthie...