Archives mensuelles août 2020

DE SOLO A DUO (13)

Frère Kennel m’avait bien recommandé, pour aller à une réunion en semaine :
– Téléphone au Pasteur Jean Petterschmitt de Mulhouse, qui a ouvert une salle de réunion à Thann.
Obéissons ! Depuis une cabine, chic, je l’ai du premier coup ;
– Bonjour, Frère, je suis André Kestel, collaborateur de Frère Kennel. Je viens m’enquérir des horaires et des lieux de réunion à Thann.
-Ah, Frère, c’est le Seigneur qui t’envoie. Dimanche je dois aller prêcher en Allemagne. Tu me remplaceras à Mulhouse et jeudi, un Frère ira vous chercher et ramener pour la réunion de Thann.

Même là, (à Villers-sur-Thur) il n’y a point de repos pour toi (Esaïe 23 v 12) 🙂

Le dimanche, bus jusqu’à Mulhouse et prédication dont je n’ai gardé aucun souvenir...

DE SOLO A DUO (12)

Comme nous avons été gâtés ! Par le beau temps, certes, par la présence bénie du Seigneur, oui, et par l’amitié de tous ces gens qui ne me connaissaient pas et qui nous ont comblé de toutes sortes de cadeaux, des dizaines que Frère et Sœur Kennel se sont donnés la peine d’embarquer et de déposer dans notre « sweet home » lorsqu’il me remplacerait pour une réunion. Notre « salle à manger, salon, bureau, chambre à coucher », car en plus de la cuisine nous n’avions qu’une pièce, mais lumineuse et de belle dimension. Le bonheur ne dépend pas de la surface de l’appartement, car selon la formule, « avec de l’argent on peut acheter une maison mais pas un foyer ».

Peu auparavant, à la vue de mon appartement « spartiate » quelqu’un m’avait dit : « Vous savez, j’ai une grande et...

DE SOLO A DUO (11)

C’est enfin le jour J, l’heure H du mariage…. Dans l’intervalle, au moins à trois reprises, on m’a retourné des chèques que j’avais oublié de signer en réglant de régler des factures. Je n’ai pas souvenir que cette mésaventure me soit arrivée depuis.

La cérémonie à la mairie était simple. En me remettant la collection de livres classiques que chaque heureux (ou même malheureux) mariage recevait, Madame le Maire s’est tournée vers mes beaux-parents, ses administrés, et a dit en souriant : « Je ne me fais aucun souci, ce mariage tiendra. »...

DE SOLO A DUO (10)

Avant le mariage, j’ai dû affronter une petite épreuve. C’est amusant, mais ce matin une de mes lectures (de Bob Gass) disait « Passez le torrent de la douleur, il y a du profit sur l’autre rive. ».

Préoccupé à agir pour le mieux…. Enseigner la Parole avec le profond désir que ceux qui l’entendent puissent se donner au Seigneur. C’est Moody l’évangéliste américain (1837-1899) qui s’adressant à son auditoire leur dit : « Je vous donne huit jours pour réfléchir et confier votre vie à Christ. ».
Mais dans l’intervalle de ces huit jours, se produisit le terrible incendie de Chicago qui se solda par des centaines de morts.
Moody a dit alors : « J’inviterai désormais mon auditoire à prendre une décision pour Christ aujourd’hui même, car l’avenir ne nous appartient pas. »
H...

DE SOLO A DUO (9)

Qui a dit que l’amour est aveugle ? C’est souvent vrai, une personne est séduite par le look, l’apparence, la fausse galanterie (les mots doux sont si faciles à prononcer). Une jeune fille s’accroche à un homme divorcé, bien plus âgé qu’elle et d’une autre culture ; à la question « Que lui as-tu trouvé d’intéressant ? », elle a répondu « Il avait de belles chaussures !».
Je ne sais pas si c’est le « pied » de vivre avec une personne ayant de belles chaussures mais ce que je sais c’est que l’amour peut être sourd car Simone ne m’a pas parue choquée par l’intervention malvenue du visiteur que je n’ai d’ailleurs plus jamais revu.

Il y a des gens que Dieu envoie, alors qu’ils travaillent le Salut et deviennent des Témoins de son Amour et de sa Grâce...

Un secours qui ne manque jamais (2)

Alors, bien sûr, quand vous réagissez avec le désir d’agir, il faut le faire avec des actes de foi. L’adversaire va tout faire pour vous décourager. Et c’est ce qui se passe.

Tiens, ce soir, une nouvelle personne à notre réunion !
-Bonsoir, soyez la bienvenue ».

Et nous faisons connaissance. Elle est aide-soignante au service des Anorexiques. Tiens, tiens, elle pourra peut-être nous aider, nous donner des conseils, des astuces, des tuyaux. Elle vient plusieurs mois, assez régulièrement pour que j’enregistre et retienne ce qu’elle me dit :
– Une anorexique ne s’en sort jamais. Ce sont souvent des belles filles, qui se trouvent trop grosses ; qui veulent maigrir et se trouvent enchaînées par ce piège qui devient mental…...

Un secours qui ne manque jamais

Ma fille a grandi, c’est une ado maintenant. Nous avons une excellente communion. Dans les limites de ses possibilités, elle m’accompagne et fait, comme mes deux autres enfants, la joie de mon cœur.

Elle est à l’image de la famille, un peu boulotte et il arrive qu’elle subisse quelquefois des quolibets désagréables, « la grosse » … Je veille cependant à réprimer ce genre de réflexions, du moins à la maison.

Il arrive, et je vois cela d’un bon œil, que ma fille soit en contact avec deux sœurs de l’assemblée, deux jeunes sœurs mères de famille qui, je pense, peuvent lui donner de bons conseils.

De quoi parlent-elles ? J’ai aperçu que l’une d’elles lui parlait de calories dans les aliments. Cela ne pourra lui faire que du bien pour équilibrer son alimentation...

On peut dire : le Seigneur nous aide

Dans ma tête ignorante de célibataire endurci (marié à trente et un ans et demi, puis de marié sans enfant à près de trente-quatre ans), je pensais sincèrement que les bébés étaient des tubes digestifs qui ne m’intéresseraient que lorsqu’ils s’approcheraient de moi et m’appelleraient « Papa. ».

Quelle erreur. J’ai tout de suite aimé mon premier bébé qui me l’a tellement rendu. Lorsqu’elle avait six mois, je suis parti quelques jours en pastorale nationale avec de longs trajets. Rentré après quatre jours d’absence, elle m’a fait une fête inimaginable. Je la tenais sur mes genoux et elle sautait, sautait, sautait de joie au moins cinq minutes d’horloge à mon heureuse surprise.
Plus tard, dès qu’elle a commencé à marcher, sa maman et moi, accroupis à petite distance l&rsq...

M’aimes-tu ?

« Le temps où Marie devait accoucher arriva, elle enfanta…Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2 verset 7). Ça commençait mal pour Jésus, le prince de la Paix (Esaïe 9 verset 5) dont la domination repose sur ses épaules.

Ça commença nettement mieux pour nous. Les contractions nous ont amené à la maternité mais Simone m’a alors dit « Je préfère que tu ne restes pas là, car je n’aime pas qu’on me voie souffrir ».
Un peu penaud, je suis rentré à la maison, mais je ne tenais pas en place. C’était le soir, je suis sorti, confiant au Seigneur mon épouse et l’enfant de notre amour dont nous ignorions si ce serait une fille ou un garçon...

Une enfant donnée par DIEU

Un des combats les plus rudes que j’ai dû mener, mais pas seul, accompagné du Seigneur, fut celui de la guérison de ma fille aînée.

Lors de sa naissance, j’étais rempli de Joie. Enfin un bébé, attendu après deux ans et trois mois de mariage. Je n’étais pas tout jeune lors de mon mariage (trente et un an et demi) et mon épouse aspirait à avoir un enfant rapidement (elle avait cinq ans de moins que moi !).
Chaque matin, c’était pour elle une très profonde déception et elle me demandait avec insistance: « André, s’il te plaît, prie ». Pour lui faire plaisir, je le faisais avec elle, mais sans la foi qui est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas (Hébreux chapitre 11 verset 1)...