Quelques témoignages…

La famille DAPOZZO, émigrée d’Italie, est arrivée en France pour le travail en région parisienne. Elle reçut un jour une invitation pour une fête de Noël de la part d’une église évangélique de leur nouveau lieu d’habitation, et prit aussi contact avec l’évangile. Plus tard, elle ouvrit son foyer pour des réunions hebdomadaires.
L’un des fils de cette famille était réfractaire à ces rencontres. Un jour, la maman lui parla avec insistances (Ah, les mamas !), essayant de le persuader de son besoin du Christ. Excédé, ce jeune-homme poussa sa mère violemment et elle s’écrasa littéralement contre la baignoire de la salle de bain et se fractura le bras.
Il fut alors décidé de ne plus lui parler de cela. Mais simplement d’en parler au Seigneur qui sait tout, voit tout, et connait les cœurs !!!
Ainsi, avant chaque réunion, ce fils quittait la maison et revenait dès que la rencontre est terminée. Doué en musique, il s’engagea dans un orchestre et animait « le petit bar du samedi soir ».

Les années passèrent et au grand désappointement de ses parents, pas de recherche, pas de soif, pas de progrès dans le cœur de ce fils rebelle qui se contenta de sa vie « terre à terre », désormais entièrement étranger à la vie spirituelle de ses parents…
Longtemps après, le bal terminé, ce jeune homme rentrant à pied devait passer à travers une forêt…Très tard la nuit ou très tôt le matin, distinguant à travers les arbres de belles étoiles dans ce ciel clair, il eut une pensée : « Ces étoiles, elles sont si loin de nous… Peut-être, celle qui brille là, est morte et cependant, je vois son éclairage… » Et là, saisi, stoppé net par cette pensée furtive et … tardive, il se mit à chanter à sa manière le cantique préféré de sa maman. Vous savez celui qui faisait semblant de ne pas écouter, ni aimer. Vous voyez ce tableau, dans la forêt profonde, à pas d’heure du matin, c’est cristallin, ça résonne…
Tout à coup, stupeur ! Du bruit dans les buissons, une voix d’abord…puis un homme apparaît…

– Vous chantez le chant préféré de ma maman (la maman de ce Monsieur chantait aussi ce cantique) ? Vous savez, moi je n’ai jamais voulu du Christ de ma maman… et ma vie est allée de mal en pis. Alors, cette nuit, dégouté de moi, j’ai décidé de supprimer ma vie. J’ai choisi cet endroit désert, installé une corde à une branche et j’allais passer ma tête dans le nœud coulant, quand je vous ai entendu chanter ce cantique nostalgique. Êtes-vous chrétien ?
-Hélas, non, mais vous savez, à la maison mes parents sont chrétiens. Venez avec moi, ils seront très heureux de vous accueillir.
-A cette heure-ci ? Nous allons les réveiller. Ne devions-nous pas attendre l’arrivée du jour ?
-Non, n’ayez aucune crainte, cela ne les dérangera pas, au contraire, ils seront ravis.
Et voilà nos deux compères bras dessus, bras dessous, en direction du pavillon. Ah, mais c’est bizarre, à cette heure indue, il y a de la lumière ! Les deux hommes entrent alors à pas de loup… et surprise (mais est-ce vraiment une surprise pour ce grand fils indocile ?), papa et maman sont là, à genoux et ils prient pour ce grand fils perdu « Oh, bénis-le Seigneur ! Touche son cœur, permette qu’il vienne à toi, nous savons que tu l’aimes, que tu veux le sauver, et nous aussi nous l’aimons … »
Que dire, que faire ? Aussi émus l’un que l’autre, les deux arrivants se mettent à genoux, l’un à droite des parents, l’autre à gauche, comme les deux brigands sur la Croix. Ils écoutent, touchés dans leurs cœurs, ces paroles, ces cris d’amour, ces supplications adressées à Dieu au bénéfice de leur fils égaré.
Imaginez la surprise des parents en ouvrant leurs yeux de voir leur fils et cet inconnu, à genoux, réceptifs. Oh ! Puissions-nous connaître la puissance de la prière, Matthieu 18v19 et 20« Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon père qui est dans les cieux, car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux »
Ah ! La puissance des deux ou trois qui s’accordent…

1 Jean 5v14 et 15 : « Nous avons auprès de lui cette assurance que si nous lui demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » quelle qu’elle soit. »
Hébreux 11v1 : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »
Jean 11v40: « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »